C’est dans la salle des gardes du sanguinaire Prince Noir, située dans les sous-sols du musée, que l’artiste Jean-Michel Othoniel expose. Cette salle médiévale, datant de 1369, est la seule trace existante d’un ouvrage défensif que les conquérants anglais, en fuyant, ont laissé inachevé.
Exposer, là où le passé de la guerre résonne, a fortement marqué l’artiste. La création d’une œuvre in situ sur le lieu même des drames de notre histoire ne peut que questionner un artiste dont le travail a pour vocation de réenchanter le monde.
C’est en célébrant les ruines passées et présentes et la reconstruction qu’elles appellent, qu’Othoniel échappe à la noirceur du temps. Effaçant les traces criminelles, masquant les tombes et les impacts de la guerre, l’artiste propose une œuvre majeure où son travail sur la brique de verre, commencé il y a plus de dix ans, prend ici la forme d’une architecture monumentale. Il évoque l’espoir et le sacré de la vie toujours renaissants. Comme émergeant d’un tombeau de verre noir des concrétions de briques miroirs vertigineuses s’élancent vers le ciel et défient l’apesanteur.
Cette installation répond sensiblement aux folles architectures de briques roses qui font la gloire de la région occitane. Une œuvre noire et lumineuse pour nous mettre en garde contre le prince destructeur qui est en chacun de nous.
Au centre de la salle, comme preuve d’espoir, un petit bloc de cristal couleur rubis reste vibrant tel un cœur rougeoyant sous les braises de notre désespoir.
À l’occasion de cette exposition, Jean-Michel Othoniel a retrouvé des dessins de jeunesse inspirés par la Grande Odalisque d’Ingres qu'il présente aujourd’hui parmi les collections du musée en compagnie des dessins d’Ingres.
Exposer, là où le passé de la guerre résonne, a fortement marqué l’artiste. La création d’une œuvre in situ sur le lieu même des drames de notre histoire ne peut que questionner un artiste dont le travail a pour vocation de réenchanter le monde.
C’est en célébrant les ruines passées et présentes et la reconstruction qu’elles appellent, qu’Othoniel échappe à la noirceur du temps. Effaçant les traces criminelles, masquant les tombes et les impacts de la guerre, l’artiste propose une œuvre majeure où son travail sur la brique de verre, commencé il y a plus de dix ans, prend ici la forme d’une architecture monumentale. Il évoque l’espoir et le sacré de la vie toujours renaissants. Comme émergeant d’un tombeau de verre noir des concrétions de briques miroirs vertigineuses s’élancent vers le ciel et défient l’apesanteur.
Cette installation répond sensiblement aux folles architectures de briques roses qui font la gloire de la région occitane. Une œuvre noire et lumineuse pour nous mettre en garde contre le prince destructeur qui est en chacun de nous.
Au centre de la salle, comme preuve d’espoir, un petit bloc de cristal couleur rubis reste vibrant tel un cœur rougeoyant sous les braises de notre désespoir.
À l’occasion de cette exposition, Jean-Michel Othoniel a retrouvé des dessins de jeunesse inspirés par la Grande Odalisque d’Ingres qu'il présente aujourd’hui parmi les collections du musée en compagnie des dessins d’Ingres.
Info+
Musée Ingres Bourdelle
19, rue de I’ Hôtel-de-ville
82000 Montauban
Tél : (+33) 5 63 22 12 91
« Sur les Ruines du Prince Noir »
Une exposition de Jean-Michel Othoniel
Du 11 juillet 2024 au 5 janvier 2025
19, rue de I’ Hôtel-de-ville
82000 Montauban
Tél : (+33) 5 63 22 12 91
« Sur les Ruines du Prince Noir »
Une exposition de Jean-Michel Othoniel
Du 11 juillet 2024 au 5 janvier 2025